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6 décembre 2011

L´Afrique court-elle actuellement vers une catastrophe certaine ?

Un des aspects déterminant sur l´avenir de l´Afrique


Si dans leur développement et leur industrialisation les pays étrangers mieux développés que nous dévorent au passage toutes les matières premières disponibles et nous laissent une écologie détériorée, nos enfants demain vont manquer de souffle et de moyens pour parfaire ou accomplir leur propre développement.

Nous devons donc, pour éviter de tomber dans le piège aride qui nous menace à l´avenir, de former nos enfants dès aujpauvreté africaineourd´hui aux technologies d´avant garde et surtout et surtout d´accumuler les connaissances, d´étoffer les qualités et compétences créatives, de foisonner la capitalisation. Afin que, quand bien même la précarité des matières premières interviendrait, que nos enfants soient en mesure de se donner des alternatives efficaces et valables leur permettant d´arriver à leurs fins de développement.

C´est en tenant compte de ce constat que je qualifie personnellement le niveau actuel africain d´instruction, autant dans son orientation que sa créativité d´insuffisante parce qu´il semble suivre une orientation ne tenant pas compte des réels défis et des exigences que nous imposera bientôt l´avenir. Instruire et bien gouverner ne se fait pas uniquement pour gérer le présent ou sanctifier le passé, mais bien aussi pour mieux préparer et assurer l´avenir ! Courir dans une épreuve compétitive derrière un adversaire qui dévore tout dans son déploiement devant nous risque, lorsque nous aurons atteint sa hauteur, d´hériter des terres brûlées et arides.

Celui qui n´a pas compris l´aspect injuste et foncièrement prédateur de cette situation ne peut pas prétendre d´être un bon Pater familias ou un intellectuel car il court le danger de livrer ceux qu´il aime, et auquel il doit protection et assistance, à un ingrat et désespéré demain. Ce problème n´est pas seulement une question de justice humaine, de respect de la liberté et les droits culturels de l´Afrique ; c´est aussi u problème d´éthique, de morale culturelle et même de philosophie de civilisation.

Musengeshi Katata

"Muntu wa Bantu, Bantu wa Muntu"

 

Forum Réalisance

 

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Commentaires
S
En tout cas pas au pas actuel...notre continent est trop lent à se débarrasser de ses erreurs de réalisme et de ses traditions dépassées. Ah oui, à propos de traditions désuètes il ne faut pas confondre les bonnes et les mauvaises traditions. Les bonnes ouvrent sur le changement, les autres cantonnent leur homme au passé dans une prison illogique et dévoyante. <br /> <br /> je prend, Katata, l´exemple de cet ami qui nous disait, les pieds nus à table que chez eux la tradition voulait qu´on mange aussi la peau des bêtes. Et je me rappelle qu tu lui a dit en riant que tu comprenais pourquoi il n´avait pas de chaussure...avait-il compris le noeud de cette pointe ? Vraisemblablement, non...et pourtant, là était le noued gordien des traditions africaines dépassées. La faim ? Eh oui, elle pousse à une certaine cécité, or, les chaussures sont tout de même importants. <br /> <br /> Seule l´élevage performant peut sortir les gens de ce dilemme.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Frorum Réalisance
M
On avait la curieuse impression que les africains subsahariens et mêmes tous les autres se débattaient encore avec des puzzles d´orientation défaits, plus disharmoniques qu´harmonisés autour d´un concept logique et suivi de développement. Deux pas en avant, trois pas en arrière ou encore deux pas en avant, un pas en arrière...rien ne semblait résolument aller vite dans une direction positive déterminée. Le travail de fond était bâclé ou souvent tellement étiré de discussions et de palabres africaines...qu´on était heureux d´avoir à portée de la main des solutions importées qui elles ne demandait, après paiement, qu´à être employées. Or ce qu´on ne voyait pas c´est que ces solutions importées dévoraient l´esprit créatif, l´emploi et la créativité...autant qu´elles élevaient des murs mentaux de complexe d´infériorité dans les têtes des gens.<br /> <br /> Rien à faire, le travail des intellectuels et architectes sociaux africains était énorme dès le relâchement de la colonisation, et selon toute vraisemblance ce travail a été mal compris, ou mal entrepris. Et aujourd´hui la simple arithmétique entre la production par soi-même et la dévoration des importations ne semble pas inquiéter les gens, or cette arithmétique les dévore et les détruit parce qu´elle empêche l´accumulation et les investissements nécessaires au développement social et économique. Les occidentaux qui hier semblaient gagner dans les exportations vers les pays africains improductifs par eux-mêmes sont en banqueroute aujourd´hui par manque de clients...eux aussi ont difficile à accepter qu´ils dépouillaient bien les africains et les appauvrissaient avec leurs envahissantes dévoration des accumulations. Et celui qui ne sait pas accumuler, celui-là ne sait pas se développer rapidement et se doter des instruments et moyens de croître et devenir un partenaire économique plus crédible et productif. Si tout cela n´est pas logique ?<br /> <br /> La croissance est devenue pour tous, pays sous développés et pays industrialisés, un exutoire sans alternative. L´occident apprend à ses dépends actuellement qu´on ne peut pas tromper la croissance en vivant à la pompe du joyeux crédit des endettements publics...or si la croissance des uns fait la pauvreté des autres, à la fin ce sont, autant les pays dévorateurs que les pays encloués au sous développement qui vont en payer le plus prix. L´économie est bien une quête d´harmonie et d´équilibre; ce n´est pas une voie à sens unique. Mais chacun doit, bien sûr, y trouver son compte en y développant ses meilleurs qualités, en y réalisant les plus beaux rêves de ses enfants...comme on doit apprendre à respecter ceux des autres puisque logiquement ils viennent aussi enrichir notre univers sensible, intellectuel et culturel. Mais tout le monde voit-il les choses de la même manière ? La cupidité, la rapacité, l´égoiisme...tout cela, hélas, fait aussi partie de notre monde. Et il faut les repousser et s´en garder...<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Il faudrait à mon avis accélérer le développement en Afrique subsaharienne pour pouvoir profiter de la dynamique des autres cultures et pas se laisser écraser avec le temps sur place. A qui la faute si les choses vont trop lentement ? Indubitablement la faute en reviens aux élites et aux gouvernements car ce sont eux qui doivent avoir le plus de vue sur ce qu´il faut faire pour faire avancer les choses. Après tout, sans produire, sans instruire et émanciper, on ne saurait développer les qualités et l´intelligence créative requises pour faire le développement. Les finances ? Ah oui, ces fameuses finances...il faut bien accumuler en produisant et pas croire qu´on ne peut se développer qu´en se nouant un poids mort d´endettement aux pieds !<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
M
C´est cela en fait le mal africain: on s´accroche à la religion, aux traditions désuètes et impropres à l´émancipation mentale et à la modernisation rationnelle, technique et scientifique du pays...ce qui étouffe les efforts du développement. Le travail de fond dans l´éducation et l´instruction autant que dans le contexte de moyens et de dispositions fonctionnelles, n´est pas pris au sérieux. Et pourtant, c´est là que commence le vrai développement, notamment à la base.<br /> <br /> A mon sens on privilégie trop la ville pour délaisser les provinces et les infrastructures de réel développement qui sont le train, la modernisation de l´agriculture et de l´élevage, la santé, l´éducation rurale et la santé. Tout peut-il se faire tout seul au gré des contacts avec les citadins ? Non, comme on le voit actuellement; il faut des programmes conséquents d´éducation et de mise au pas. Si actuellement l´Afrique ne sait pas employer ses cadres et instruits en leur donnant emplois et occupations, c´est aussi parce que l´économie n´avance pas. Or sans produire, sans accumuler et sans transformer, on n´a pas les moyens pour engager qui que ce soit. Comprendra-t-on enfin cela ? Il faut se faire violence et briser le cercle vicieux du sous développement sinon on y reste enfermé.<br /> <br /> Musengeshi Katata<br /> FR
S
Présentement les efforts de développement des africians est par trop...sans pep et sans grande motivation d´aboutissement. Ce ne sont pas seulement les résultats qui le disent, ce sont aussi les instruments employés ainsi que les erreurs qu´on continue malgré tout à faire qui le dévoilent. Apparemment les africains, en général, font encore deux pas en avant un pas en arrière au meilleur des cas. Manque d´assurance ? Il faut bien, tout de même se dire, qu´il s´agit de l´indépendance, de la reconquête de la liberté et la réalisation des rêves et attentes des enfants africains !<br /> <br /> Eh oui, il ne s´agit pas de continuer à vivre comme dans le passé primitf ou inculte mais de profiter du développement des ciences, techniques et méthodes modernees de développement pour mieux se réaliser en épanouissant non seulement les capcités de ses citoyens, mais aussi le rendement et la quête de beauté et d´efficacité fonctionnelle de la production dans des cultures plus motivées et mieux organisées. <br /> <br /> Si l´Afrique continue à courir bêtement vers des buts dont elle ne semblait pas entrevoir les défis et les écueils, elle risquait d´aller à la catastrophe car pendant qu´elle avancerait cahin-caha en perdant de vue qu´on lui mettait les bâtons dans les roues ou qu´on lui dévorait les matières premières sournoisement sous les pieds, qu´on lui volait, et ceci souvent avec le consentement de ses élites corrompues ses accumulations et ses moyens financiers pour lui léguer une écologie détériorée pendant que ses meilleurs instruits et hauts techniciens quittaient le pays en masse par manque d´emploi...<br /> <br /> ...tout cela représentait un la cause des échecs ou de la stagnation de l´Afrique actuellement. Il faut y pallier au lieu de jouer les illuminés tapant aveuglement dans un piège ouvert...réservé aux idiots et aveugles. parce que n´importe qui peut le voir arriver après tout; il suffit seulement d´y regarder à deux fois. Ou jouait-on aussi à courir à l´impasse comme les occidentaux se demandant aujourd´hui, après avoir étouffé et appauvri leurs futurs acheteurs, où et avec qui ils ils allaient faire leurs prochaines croissances ? On ne peut pas être à ce point tous bêtes ou aveugles à la fois...sinon personne ne peut aider les faibles et nécessiteux.<br /> <br /> Shaka Bantou, j´ai dit !<br /> Forum Réalisance
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